L’équipe pluridisciplinaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) tient sa quinzième réunion annuelle à Banjul, capitale de la Gambie depuis le 28 novembre. Au cours de cette rencontre internationale, à laquelle participe une délégation du Bénin, il est question de délibérer sur la manière de favoriser des partenariats efficaces entre la FAO et les parties prenantes de la sous-région.
« Accélérer les investissements pour la transformation des systèmes agroalimentaires en Afrique de l’Ouest et au Sahel », c’est autour de cette thématique que se tiennent les réflexions de la plateforme des acteurs de la FAO engagés pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la sous-région.
En effet, les populations de la zone ouest-africaine et du Sahel sont de plus en plus nombreuses à être vulnérables aux crises alimentaires. Ainsi, la nécessité de mieux orienter les investissements et de les rendre plus bénéfiques dans la mise en œuvre durable et efficace des programmes garantissant une meilleure production, une meilleure nutrition, un meilleur environnement et une vie meilleure, sans laisser personne de côté devient plus que nécessaire.
Au vu l’importance de l’objet de cette rencontre présidée par le ministre gambien de l’agriculture Dr. Demba Sabally, une délégation composée du Représentant résident de la FAO Isaias Angue Obama, de ses assistants en charge du Programme et de l’Administration, et du Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (Maep), Innocent Togla y représente le Bénin. Celle-ci fait partie des différentes unités de la FAO SFW, des Etats membres, des communautés économiques régionales (CER) qui examinent conjointement les options et solutions les plus adaptées pour relever ensemble les défis liés au besoin pressant de la transformation des systèmes agroalimentaires.
À terme, ils identifieront des opportunités d’investissement et des mécanismes de financement innovants, tout en sensibilisant sur la technologie et l’innovation et leur importance dans la construction de systèmes agroalimentaires résilients dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest.
Cette rencontre est donc décisive pour la FAO et les différentes parties prenantes afin de relever le défi de la faim zéro inscrit aux objectifs de développement durable.
Méchac A.
