L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Union européenne (UE) ont scellé ce mardi 30 JUILLET 2024 « un partenariat ambitieux avec la signature d’un programme de 47 millions d’euros. Ce programme vise à améliorer la résilience des éleveurs en Afrique de l’Est.
Le « Programme d’adaptation du pastoralisme et de l’élevage au changement climatique en Afrique de l’Est (PLACE) » a pour objectif de « répondre aux défis posés par le changement climatique en développant des systèmes pastoraux plus durables et résilients ». Il aborde aussi les enjeux environnementaux, économiques et sociaux du pastoralisme, un secteur vital pour plus de 250 millions de personnes dans la région. Ce projet s’étendra sur quatre ans.
L’élevage joue en effet un rôle crucial non seulement économique, mais aussi social et culturel, en fournissant des services écosystémiques précieux et des avantages intangibles difficilement quantifiables, tels que des bénéfices culturels et environnementaux.
Cependant, le pastoralisme est confronté à des défis majeurs. Les jeunes générations se détournent de ce mode de vie traditionnel, et des sécheresses sévères ont dégradé les pâturages, entraînant la perte de plus de « 13 millions de têtes de bétail entre fin 2020 et début 2024 » a précisé l’organisation onusienne.
Pour remédier à ce problème, le programme PLACE propose une « approche intégrée pour promouvoir des solutions innovantes et globales ». Cette approche, vise à renforcer la résilience, améliorer la sécurité alimentaire et établir des moyens de subsistance durables. L’initiative se déploiera dans quatre régions transfrontalières.
En mettant l’accent sur la durabilité environnementale, le développement économique et l’inclusion sociale, PLACE prévoit de « bénéficier directement à plus de 100 000 ménages en Éthiopie, au Kenya, en Somalie, au Soudan du Sud, au Soudan, en Tanzanie et en Ouganda, apportant ainsi un soutien précieux à des communautés confrontées à des conditions de vie de plus en plus difficiles » a souligné la FAO.
Dorice M. AHOLOUKPE