Le Niger noue un accord de coopération avec le Centre international de développement des engrais (IFDC). Un engagement qu’a pris le ministère de l’Agriculture du pays, pour mieux faire face à la faible capacité d’utilisation d’engrais observée. Ceci pour l’optimisation des rendements agricoles.
Le Niger a été en effet identifié en 2018 dans un rapport de l’USDA, comme l’un des pays de l’Afrique ayant le plus faible taux d’utilisation d’engrais avec 0,385 kg par hectare de terres cultivables.
Ce partenariat vise alors selon nos confrères de l’agence Ecofin, « à améliorer la productivité du secteur agricole à travers le renforcement de la chaîne de valeur des engrais, la gestion de la santé et de la fertilité des sols et le développement des semences ».
Il faut signaler que Niamey a procédé depuis janvier 2018, à la réorganisation de son système d’approvisionnement en engrais, intégrant des acteurs clés de la chaîne de valeur. Il s’agit notamment d’une chaîne dominante à l’importation, celle de la Centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles (Caima), sur laquelle vient se greffer quelques importateurs privés formels qui soumissionnent aux appels d’offres.
En clair, il existe deux principaux types de réseaux de distribution : le réseau étatique approvisionné par la direction nationale de la Caima. Puis le réseau des importateurs et distributeurs privés, comprenant les importateurs privés formels qui approvisionnent la Caima, et les importateurs informels qui importent les engrais principalement du Nigéria.
Sèna Serge ADJAKOU