En 2022, le Togo a enregistré une production de noix de cajou de 33 866 tonnes. Le pays projette, pour la campagne agricole de 2023, un rendement supérieur de 40 000 t. Le Togo surfe sur la pleine performance de sa filière anacarde.
40 000 tonnes d’anacarde produites en 2023. Tel est le prochain cap que s’est fixé le pays du golfe de Guinée. Le Conseil interprofessionnel de la filière anacarde au Togo (Cifat) a fait l’annonce ce 10 mars. Cette date marque le lancement officiel de la 7è campagne de commercialisation de la noix de cajou.
A cette occasion, les acteurs de la filière cajou ont été reconnaissants des investissements consentis dans l’amélioration des performances. En effet, depuis 2016, la production a progressé de 112%, selon la Cifat. Elle passe de 16 000 t à 33 866 t en 2022. L’objectif désormais est de booster davantage la filière.
Ainsi donc, en 2023, les acteurs du secteur s’engagent à produire au moins 40 000 tonnes d’anacarde. Ils comptent sur l’appui du gouvernement et de ses partenaires ayant rendu les dernières performances possibles. De son côté, l’Etat promet poursuivre les efforts « pour des investissements structurants au profit des différents maillons de la filière ».
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Anacarde au Togo, source de richesses et d’emplois
La filière cajou a le vent en poupe depuis une décennie au Togo. Le secteur a généré ces six dernières années plus de 76 milliards de francs CFA. La production de noix de cajou a créé 201 289 emplois entre 2016 et 2022. Elle s’épanouit notamment grâce aux fonds injectés, au plan stratégique élaboré et au programme de réorganisation structurelle mis en place.
Si en 2021 le tableau de performances a affiché 25 000 t, la production de 2022 rajoute 8 866 t. La commercialisation du produit est déjà en cours ; le prix bord champ est fixé à 325 francs CFA le kilogramme. La campagne est placée sous le thème : « Durabilité de la filière anacarde au Togo, par une transformation accrue de la noix et de sa pomme ».
Emmanuel M. LOCONON
