Au Bénin en 2022, la quantité de noix brutes de cajou produites s’élève à 215.809 tonnes. Cela est un peu plus au-dessus des rendements des deux dernières campagnes. En 2021 par exemple, 190 000 tonnes d’anacarde ont été produites, soit une hausse de 37% par rapport à 2020.
215.809 tonnes de noix brutes de cajou produites au Bénin en 2022. C’est ce que révèle le bilan de la campagne écoulée. Le Conseil des ministres a adopté, mercredi 15 mars, le décret fixant les conditions de commercialisation du produit pour la campagne 2022-2023. Selon le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, 159.898 tonnes de la production totale ont été déjà exportées.
« De même, sur une capacité de transformation installée de 60.800 tonnes hors Zone économique spéciale de Glo-Djigbé, dix usines sur les quatorze ont fonctionné et ont transformé 17.700 tonnes. La quantité d’amandes blanches destinées à l’exportation est de 1187 tonnes », renchérit le porte-parole lors d’un point de presse consécutif à la rencontre du gouvernement.
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Au cours de ces quatre dernières campagnes de production de noix de cajou, la courbe de performance du secteur est moyennement ascendante. D’une production estimée à 130.220 tonnes en 2018-2019, on est passé à 215.809 tonnes en 2021-2022. Cela résulte notamment des mesures qu’a prises le gouvernement ambitieux de faire de cette filière un vivier de l’économie.
Au Bénin, le cajou est le deuxième produit d’exportation après le coton. Le gouvernement prévoit mettre en œuvre un Programme national à l’horizon 2026 pour le développement des plantations et des grandes cultures. Lequel programme ambitionne aménager 500 000 ha de plantations d’anacardier et développer des entreprises agricoles pour une transformation plus structurante de la filière.
Emmanuel M. LOCONON