Par rapport à janvier dernier, les prix haussiers des bovins (Zébu et Borgou) n’ont globalement pas baissé en février 2023 au Bénin. Les marchés des gros ruminants, bien animés, présentent, en glissement annuel, une augmentation de 9% de l’offre contre une baisse de la demande de 7%. Le marché de bétail de Tchaourou a connu un fort taux de vente tandis que celui de Kétou en a enregistré le plus faible.
En gros, les prix des bovins sont demeurés relativement stables en février, comparés au mois de janvier 2023. Comme au mois précédent, les coûts ont varié « entre 101 436 FCFA (pour un Veau/Velle) et 359 938 FCFA (pour un bœuf de conformation moyenne) », selon les informations du ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche dans son bulletin mensuel du système de l’information sur les marchés à bétail consulté par la rédaction d’Agratime.
L’animation de ces marchés est d’ailleurs positivement appréciée. On note en effet 20% de présentations et 16% de ventes, au-dessus des statistiques de janvier. « Cette embellie s’expliquerait par l’affluence des acteurs étrangers (en l’occurrence des vendeurs et acheteurs nigérians) sur des marchés à bétail du Bénin, suite aux réformes monétaires initiées par le Gouvernement du Nigéria », lit-on dans le bulletin.
Dans tout le lot, le marché à bétail de Tchaourou a enregistré le plus élevé taux de vente. Sur les 1755 bovins présentés, 1563 ont été vendus, soit un pourcentage de 89%. Par contre, à Kétou, sur les 600 ruminants portés sur le marché, seulement 200 ont été livrés, soit un taux plus faible de 33%.
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Quelques disparités de prix des bovins
S’il n’y a pas de hausse de prix en tant que telle sur les marchés à bétail, le bulletin note toutefois quelques disparités par ailleurs. « Ainsi, un repli des prix a été constaté au niveau des Taurillons (-5%) et des Taureaux (-1%). Cependant, un relèvement des prix (+2% en moyenne) est noté au niveau des autres catégories (bœuf, génisse, vache, veau et velle) », précise le document.
En outre, de février 2022 à février 2023, « les prix des bovins ont globalement chuté de 4% ». Une chute imputée à l’augmentation considérable de l’offre bovine et à la baisse de sa demande. « En glissement annuel (février 2023-février 2022), il se dégage une hausse de l’offre de 9% et une baisse de la demande de 7% », renseigne le ministère.