L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a récemment visité le Laboratoire national d’appui au développement agricole (LANADA) en Côte d’Ivoire. Dirigée par le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières (ECTAD), l’inspection a eu lieu à Abidjan, Bingerville, Bouaké et Korhogo.
Pour renforcer la qualité des prestations liées au diagnostic des maladies animales, au contrôle qualité des aliments et à la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, le LANADA bénéficie d’un financement de la Banque mondiale pour la modernisation de ses infrastructures. Cette rénovation vise à aligner les laboratoires sur les standards internationaux de biosécurité, permettant ainsi de mieux lutter contre les maladies animales, les zoonoses et les défis liés à la résistance aux antimicrobiens.
Selon Mamadou Niang, expert international en laboratoire au bureau régional de la FAO/ECTAD pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre basé à Accra, cette inspection a pour objectif principal de vérifier l’évolution des travaux en cours au LANADA et d’identifier les faiblesses afin de répondre aux normes de biosécurité, de biosureté et de qualité.
« Les laboratoires jouent un rôle crucial en santé animale. Il est essentiel que leurs infrastructures et leurs opérations soient conformes aux standards les plus élevés. Cette mission a permis de formuler des recommandations pour améliorer leur fonctionnement », a expliqué Niang.
Amatcha-Lepry, directrice du LANADA, a salué la FAO pour son soutien technique et l’appui financier de l’USAID. « Avec ces équipements et réactifs par exemple, nous avons amélioré les performances d’analyse au niveau des laboratoires, notamment à Korhogo où désormais, les équipes font des examens de sérologie et dans un futur très proche, ce laboratoire pourrait faire le diagnostic de la grippe aviaire et de la rage », a-t-elle conclu.
Dorice M. AHOLOUKPE
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