Après la campagne médiatique « Je tiens à ma terre » initiée par les agriculteurs français au cours de la semaine de l’agriculture de mai dernier, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture entre dans la danse. Dans un récent post sur Twitter, celui-ci invitait ces compatriotes à postuler pour les annonces professionnelles “Entrepreneurs du vivant”.
Les acteurs du monde agricole français s’inquiètent face au désintérêt de la jeunesse pour l’agriculture. Mauvaises conditions de vies, faibles revenus, accès difficile à la terre et difficile accès au financement agricoles, telles sont les motifs de cette crise de la vocation. Néanmoins, selon des statistiques officielles, on prévoit que 40 à 60 % des agriculteurs partiront à la retraite d’ici 10 ans. Cette situation présage de la dévitalisation de l’agriculture française et suscite de ce fait beaucoup d’inquiétude surtout que la relève peine à se construire dans un contexte ou le secteur est capable de pourvoir à 70 000 emplois.
Afin de prévenir la survenance de la crise, le ministre français de l’Agriculture a lancé une campagne de communication pour attirer les jeunes et renouveler le tissu professionnel des agriculteurs. Cette campagne de charme dénommée “les métiers du vivant” succède à l’initiative des agriculteurs “Je tiens à ma terre” et qui a donné lieu à une série de capsules vidéo donnant la parole aux agriculteurs. La nouvelle initiative vise à faire la promotion des opportunités d’emploi qui existe dans le secteur. “Ce sont des opportunités à saisir, considérables dans des secteurs très variés. Je pense à celui de l’agriculture ou de l’agroalimentaire ou encore ceux des paysages et de la forêt”, précise Julien Denormandie. Et pour appuyer ce propos, de jeunes agriculteurs assurent que les conditions de travail s’améliorent avec l’utilisation de la technologie.
M. AWOKOLOITO