Une marche de prière contre l’exploitation minière illégale se déroulera ce vendredi 11 octobre 2024 à Accra, au Ghana. Initiée par l’archidiocèse catholique d’Accra en collaboration avec la Conférence des supérieurs majeurs des religieux – Ghana (CMSR-GH), cet événement vise à lutter contre la pratique nocive connue sous le nom de « Galamsey ».
Cette initiative, intitulée « Marche de prière environnementale contre le Galamsey : Prendre soin de notre maison commune – Laudato Si’ », a pour but de sensibiliser la population aux conséquences dévastatrices de cette exploitation minière, qui pollue les cours d’eau, détruit les forêts et menace la santé des communautés.
Mgr John Bonaventure Kwofie, évêque d’Accra, a souligné l’importance de cette démarche dans une lettre adressée aux membres du clergé, ainsi qu’aux religieux et laïcs : « Cette initiative reflète notre engagement civique et spirituel envers notre pays et son écosystème en péril».
La marche, qui se tiendra dans les rues d’Accra, sera marquée par des prières pacifiques, dont la récitation du Rosaire, symbole de la foi des participants. Les fidèles se rassembleront à la cathédrale du Saint-Esprit, à Adabraka, avant de défiler dans les rues principales et de conclure par une messe à la Grotte du Christ-Roi, à Cantonment. Une pétition sera également remise à la présidence à la Jubilee House a ajouté Mgr Kwofie.
L’archevêque a également invité « les prêtres et les paroissiens à participer en apportant des bouteilles d’eau pour soutenir l’événement. Tous sont encouragés à montrer leur engagement envers la protection de l’environnement ». Les membres des Chevaliers et Dames auxiliaires de St. John International (KSJI) ainsi que ceux des Chevaliers et Dames de Marshall ont été appelés à se présenter en uniforme pour contribuer à l’organisation et au maintien de l’ordre durant la marche.
Les évêques catholiques du Ghana ont récemment exprimé leur opposition à l’exploitation minière illégale dans une déclaration collective, mettant en lumière les dangers de la pollution et de la dégradation des terres agricoles. Ils exhortent tous les Ghanéens à s’unir pour préserver l’environnement et protéger la dignité de la vie humaine.
Dorice M. AHOLOUKPE
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