Ce mardi 20 août 2024, Nairobi a accueilli un atelier sur l’harmonisation des normes de sécurité alimentaire en Afrique. Cette rencontre vise à stimuler le commerce agricole sur le continent et à en exploiter pleinement le potentiel.
Cet atelier de deux jours, qui réunit plus de 200 participants, a pour but de revisiter la coopération entre l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’objectif est de mettre en place un système international de normes alimentaires pour favoriser le développement du commerce en Afrique.
Pour Maryann Kindiki, responsable du point de contact national du Code au Bureau kényan des normes (KEBS), « la diversité des normes nationales en matière de sécurité alimentaire représente un obstacle technique majeur pour le commerce intra-africain, en particulier pour les produits agricoles ». Elle a également souligné l’importance « d’harmoniser les normes de sécurité alimentaire entre les différents blocs économiques régionaux, comme la Communauté d’Afrique de l’Est, afin de stimuler le commerce transfrontalier ».
Maryann Kindiki propose que les pays africains concluent des accords de reconnaissance mutuelle pour accepter les normes de sécurité alimentaire des uns et des autres.
Selon l’Union africaine (UA), le continent dépense environ 60 milliards de dollars par an pour ses importations alimentaires, malgré le fait qu’il possède près de 60 % des terres arables mondiales.
Dorice M. AHOLOUKPE
LIRE AUSSI Kenya : le pays veut adopter de boutures de manioc améliorées pour accroitre sa production
