Nairobi la capitale Kenyane, accueille depuis mardi 24 octobre 2023 la Conférence et l’exposition nationale sur le manioc (NCCE). C’est une initiative évènement du ministère de l’Agriculture du pays en en collaboration avec l’ONG irlandaise Self Help Africa.
Ils sont plus de 1 000 experts et 150 exposants venus des différentes régions du pays pour débattre des opportunités de commercialisation et des politiques d’amélioration de la production et de la création de valeur ajoutée dans la filière manioc.
« Nous cherchons des moyens pour promouvoir l’adoption de boutures de manioc de haute qualité afin de renforcer la production et de réduire les importations », a souligné Paul Rono, secrétaire principal du département d’État pour le développement des cultures et la recherche agricole lors de son discours d’ouverture.
Peter Aluoch, responsable des programmes de Self Help Africa, n’a pas manqué de rappeler que la demande locale de manioc pour la consommation humaine, l’alimentation animale et l’industrie a atteint 3 millions de tonnes en 2022 pour une production de 946 076 tonnes. Un écart entre l’offre et la demande qui s’explique notamment par une faiblesse de la productivité.
Le rendement moyen des exploitations de manioc au Kenya tourne autour de 13 tonnes par hectare l’an tandis que le pays a la capacité de produire 50 tonnes par hectare selon la FAO.
Sèna Serge ADJAKOU
LIRE AUSSI Manioc : vers une transformation industrielle au Bénin
