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L’humanité, « pire ennemi de l’océan »

Les mauvaises habitudes humaines menacent la survie de l’océan. Si l’humanité et les autres organismes sur terre comptent sur la vaste étendue d’eau salée pour leur subsistance, António Guterres, secrétaire général des Nations unies assure qu’on doit donner « la priorité à l’océan » et œuvrer pour sa conservation.

50 % de l’oxygène de la planète provient de l’océan. Ce poumon de la terre étalé sur 361 millions km2 (la superficie totale de la Terre est de 510 millions km2), est « le plus grand réservoir de biodiversité de notre planète ». Malheureusement, ces eaux salées sont menacées par le changement climatique, conséquence des comportements véreux des Hommes. Il s’agit, selon les Nations unies, de la surpêche, l’exploitation excessive et l’acidification de l’océan.

« Plus d’un tiers des stocks de poissons sont exploités à des niveaux non viables.  Et nous polluons nos eaux côtières avec nos produits chimiques, nos plastiques et nos déchets », a déclaré le secrétaire général de l’Onu, António Guterres.

Les scientifiques attiraient depuis plusieurs années l’attention du monde entier sur le phénomène. En 2022, la France et l’Allemagne ont affirmé vouloir contrer le mal ensemble. « L’océan mondial est en danger, nous sommes déterminés à agir », lit-on dans une Tribune publiée l’année dernière à Le Monde.

Sauver l’océan est donc un enjeu planétaire que vient rappeler la Journée mondiale de l’océan célébrée chaque 8 juin. A cette occasion, la communauté internationale recentre les esprits sur le rôle vital que joue l’océan pour les communautés. « L’humanité compte sur l’océan », avance Guterres qui se demande si l’océan peut compter en retour sur les Hommes.

« Nous devrions être les meilleurs amis de l’océan.  Mais à l’heure actuelle, l’humanité est son pire ennemi.  Les changements climatiques dus aux activités humaines réchauffent notre planète, perturbent les régimes météorologiques et les courants océaniques, et modifient les écosystèmes marins et les espèces qui y vivent », insiste le patron de l’Onu.

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« Il faut un engagement collectif » en faveur de l’océan

D’ici 2030, la communauté internationale ambitionne conserver et gérer 30% des zones terrestres, marines et côtières. L’objectif a été fixé l’an passé de même que l’ « accord historique sur les subventions à la pêche ».

Les initiatives prises à l’échelle mondiale concourent à l’atteinte de l’objectif de développement durable no 14. Il s’agit de conserver et d’exploiter durablement la biodiversité marine. António Guterres appelle les acteurs à « un engagement collectif » « pour honorer les grandes promesses ».

L’édition 2023 de la Journée mondiale de l’océan est placée sous le thème : « Planète Océan : les courants changent ». A cet effet,   « continuons d’appeler à l’action.  Aujourd’hui et chaque jour, faisons de l’océan une priorité », lance l’Onu.

Emmanuel M. LOCONON

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