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Lutte contre les parasites : un atelier formateur à Legatt, Mauritanie

Un atelier de formation sur la lutte intégrée contre les parasites s’est ouvert ce jeudi 22 août 2024 à Legatt, en Mauritanie. Initié par le ministère de l’agriculture, cet atelier de trois jours est organisé par la direction de la protection des végétaux en collaboration avec le Projet régional d’appui au système pastoral au Sahel.

L’atelier a réuni des inspecteurs agricoles, des chefs des services de protection des végétaux, et des conseillers agricoles des wilayas du Gorgol, du Trarza, du Brakna, du Guidimakha, de l’Assaba, du Tagant, et des deux Hodhs, ainsi que plusieurs autres personnalités. Ces participants bénéficieront de sessions dirigées par un expert national, dont l’objectif est de les former aux méthodes de lutte alternatives, qu’elles soient chimiques ou non, tout en respectant les normes environnementales.

C’est le chef de l’arrondissement de Lekseiba, Mohamed Sid’Ahmed El Bakay, qui a inauguré l’atelier, en présence du maire de la commune de N’Teikan. Le directeur adjoint de la protection des végétaux,  Ali Saghiri, a souligné que « les parasites causent 40 à 45 % de pertes dans les champs et exploitations agricoles, ainsi que 5 à 10 % de pertes dans les stocks de produits ». Il a également ajouté que « l’utilisation excessive de produits chimiques pour lutter contre ces parasites engendre des problèmes environnementaux, sanitaires et économiques importants, réduisant ainsi les rendements agricoles ».

La formation contre les parasites se divise en deux sessions : la première, du 22 au 23 août, regroupe les techniciens du Trarza, du Brakna, du Guidimakha, et du Gorgol, tandis que la seconde, du 26 au 28 août, concerne ceux de l’Assaba, du Tagant, et des deux Hodhs. Ces formations seront suivies d’applications pratiques sur le terrain pour former les agriculteurs locaux.

Il est important de noter que l’usage intensif de produits chimiques conduit à des maladies et a des impacts négatifs sur les cultures. Le directeur adjoint de la protection des végétaux a donc plaidé pour des méthodes alternatives, y compris la lutte contre les oiseaux et les cueilleurs de grains par la destruction des nids, et l’adoption de pratiques traditionnelles et biologiques respectueuses de l’environnement.

Dorice M. AHOLOUKPE

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