Sous le regard attentif du président ghanéen Nana Akufo-Addo et du Premier ministre ivoirien Robert Mambé, le secrétariat exécutif de l’Initiative, Cacao Côte d’Ivoire-Ghana (Iccig) a officiellement ouvert ses portes dans un nouveau siège. L’événement, marqué par une cérémonie d’inauguration le jeudi 18 avril 2024, a jeté les bases pour de nouveaux objectifs ambitieux.
En tant que deux plus grands producteurs mondiaux de cacao, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont conjointement pris cette initiative pour renforcer leur coopération et défendre les intérêts des producteurs, qui représentent plus de 50% de la production mondiale. Le Premier ministre ivoirien a souligné l’importance de l’unité dans son discours, citant un proverbe africain : « Seul, on va vite, mais ensemble on va plus loin ».
L’acte posé « souligne l’importance de cette organisation. De nouveaux défis sont apparus, nécessitant une révision de notre approche originelle pour durer et éviter un déclin des prix » a évoqué le président ghanéen.
Cette étape cruciale intervient à quelques heures de la conférence mondiale sur le cacao, prévue ce weekend à Bruxelles, où les enjeux du secteur seront examinés de près. L’inauguration, annoncée lors de la réunion du Comité de pilotage à Accra, témoigne de l’engagement continu des deux nations envers la durabilité du cacao. Le comité directeur de l’Iccig a fait lors de cette rencontre un point des avancées de l’organisation depuis sa création, évaluer les défis qui s’imposent à eux. Au cours de cette assise, le secrétaire exécutif Alex Assanvo a déclaré que « dans le souci de protéger les producteurs, l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire – Ghana aura pour priorité de travailler avec les experts du Conseil du Café-Cacao et du Ghana Cocoa Board pour prévenir d’éventuels fluctuations des prix ».
Depuis sa création en 2018, l’Iccig s’est engagée à améliorer la vie des producteurs de cacao, à promouvoir la transformation et l’utilisation du cacao, ainsi qu’à renforcer la coopération internationale dans le secteur. Cette nouvelle étape marque un pas de géant vers la réalisation de ces objectifs, renforçant ainsi la position de l’Afrique de l’Ouest en tant que leader mondial dans l’industrie du cacao.
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