Le projet TAZCO 2 vise une transition agroécologique dans les zones cotonnières du Bénin. Le pays se dote donc d’équipements de mécanisation agricole d’une valeur de 272.228.070 FCFA. Le lot de matériels a été réceptionné à Ouidah, jeudi dernier.
Le Bénin, premier producteur de coton en Afrique, veut accroître sa production cotonnière tout en préservant l’environnement. L’idée motive la mise en œuvre du projet de Transition agroécologique dans les zones cotonnières du pays. Objectif, « améliorer de façon durable les revenus des exploitations et des rendements agricoles dans les systèmes agricoles à base de coton, par la restauration et l’amélioration de la fertilité des sols, grâce à l’adoption de pratiques agroécologiques et une mécanisation adaptée à ces pratiques ».
Le projet TAZCO, ciblant 22 communes, est financé par l’Agence française de développement (AFD). La phase 2 intègre aussi bien la formation, le recyclage que le coaching. L’acquisition d’équipements de mécanisation agricole fait également partie de la planification. Elle a coûté 272.228.070 FCFA et atteindra 500 millions de FCFA. Cette livraison est la première d’une série de dotation des agriculteurs en matériels et machines utiles de la semence à la récolte.
Vers une révolution agricole
Le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui y voit une révolution qui s’opère. « Dans un silence productif, nous assistons à des mutations de notre agriculture », a-t-il déclaré lors de la réception des matériels. L’autorité martèle le rapport bénéfique entre une mécanisation agricole durable et une agriculture intensive.
Pour les agriculteurs, il y a de quoi se réjouir de cet important appui. Le représentant des producteurs de coton, Salou Wassou assure que « les attentes du Gouvernement en matière de production cotonnière et céréalière ne sont plus à marchander ». Il garantit que les équipements seront très utiles dans leurs activités agricoles. In fine, le ministre Dossouhoui aura de la matière à « démentir » que la culture cotonnière n’est pas « destructrice de l’environnement ».
Le projet de Transition agroécologique dans les zones cotonnières du Bénin coûte au total 6,5 milliards de francs CFA.