Le 3 mai 2024, l’École Nationale des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ENSTIC) a organisé une activité dans l’amphithéâtre Idriss Deby Itno de l’Université d’Abomey-Calavi pour marquer la Journée mondiale de la liberté de la presse. Cette rencontre a réuni des directeurs, des enseignants-chercheurs et des étudiants de l’école.
Sous le titre « La presse au service de la planète : crise environnementale et urgence du journalisme », cette 31e édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse a souligné l’importance du journalisme et de la liberté d’expression dans le contexte actuel de crise environnementale mondiale.
Dans son discours, le directeur de l’ENSTIC, Ferdinand Kpohoué, a souligné l’importance de cette journée en tant qu’occasion de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer son état à travers le monde, de défendre son indépendance et de rendre hommage aux journalistes qui ont sacrifié leur vie dans l’exercice de leur métier. Il a également souligné que la crise environnementale actuelle concerne l’ensemble de l’humanité, appelant à l’adoption de stratégies globales, y compris la prévention et la protection contre les atteintes portées aux journalistes.
L’activité a été enrichie par une communication sur le thème « Les médias au service de la préservation de l’environnement », abordant trois aspects de l’univers médiatique au Bénin. Selon Tanguy Agoi, journaliste et expert en communication, ces aspects comprennent les médias traditionnels tels que la radio et la télévision, les nouveaux médias, ainsi que les structures institutionnelles telles que les organes et les organisations.
Les défis des médias dans la préservation de l’environnement sont multiples. Les médias se concentrent souvent sur l’actualité au détriment du suivi continu des questions environnementales, constate Tanguy Agoi. Les journalistes sont confrontés à des défis majeurs lorsqu’ils recherchent et diffusent des informations sur des sujets tels que la pollution, le changement climatique ou encore la déforestation. Assurer la visibilité de ces enjeux est nécessaire pour promouvoir la paix et les valeurs démocratiques dans le monde entier.
Pour y parvenir, il est nécessaire selon les experts de garantir la liberté d’expression et d’accès à l’information, de lutter contre la désinformation, de promouvoir la pluralité et la diversité des médias, et d’assurer que la gouvernance des plateformes numériques respecte les normes internationales des droits humains.
Cette activité organisée par l’ENSTIC a été également marquée par une cérémonie de port de toge à un enseignant pour son engagement continu en faveur de la liberté de la presse et de la protection de l’environnement.
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