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Caprins : Matéri et Zè, 100% de vente en février 2023

En février, les marchés de caprins (Nain et Sahélien) ont connu une forte affluence par rapport à janvier 2023. En termes de vente, Matéri et Zè affichent un taux record de 100% loin devant le marché à bétail de Nikki.  

100%, c’est le taux de vente de caprins enregistré sur les marchés à bétail de Matéri et pour le compte du mois de février 2023. Tous les 96 caprins présentés sur le premier marché ont été vendus tout comme les 2500 animaux exposés à Zè. La situation contraire est observée sur le marché à bétail de Nikki où seulement 39 des 183 bêtes ont pu être achetées, soit un taux de vente de 21%.

On constate généralement une bonne animation des différents marchés, plus en février qu’en janvier. Quant à l’état de l’offre et de la demande, une progression a été notée avec des pourcentages respectifs de 10% et 5% par rapport au mois précédent.

« Cette situation s’expliquerait par une forte affluence des acteurs étrangers (notamment des nigérians) sur des marchés en raison des réformes monétaires relatives au naira (dépréciation et remplacement des anciens billets par de nouveaux) », explique la Cellule technique de suivi à la gestion de la sécurité alimentaire du ministère de l’élevage dans son bulletin mensuel du mois de février.

L’offre de février 2023 sur les marchés de caprins, comparée à celle de février 2022, a connu une hausse de 5% ; tandis que la demande est restée stable.

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Remontée des prix des caprins

Les prix moyens des caprins, en février, ont varié entre 13 231 FCFA (Chevreau) et 25 624 F CFA (Chèvre). Du rapprochement avec le mois de janvier, le bulletin déduit que « les prix ont remonté au niveau de toutes les catégories des caprins (bouc, chèvre, cabri, chevrette) de 5% en moyenne sur les marchés à bétail ». Les raisons de cette hausse sont attribuées, en plus du contexte d’accroissement de l’offre (+10%) et de la demande (+5%), à « la rareté des fourrages en raison de la sécheresse ».

En outre, « en comparaison à février 2022, un repli global de 2% des prix des caprins a été constaté ». Cela est imputable, selon le bulletin, au renforcement de l’offre pendant que la demande est stable.

Emmanuel M. LOCONON

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