En quête d’une production de 250.000 tonnes à l’horizon 2021, le Bénin entend se positionner comme le plus grand producteur des œufs de table de la sous-région. Pour y arriver, le gouvernement compte sur les producteurs qui ne cessent d’innover pour accroitre la production à l’image de Moussa Ottola Arouna, promoteur de la ferme Ottola et président des aviculteurs du Bénin.
Situé dans le village de Handjannaho à Kpanroun, à une trentaine de kilomètre de Cotonou, la ferme Ottola développe des technologies modernes de production des œufs de tables et de poulets de chair dans une structure organisationnelle bien édifiée sur plusieurs dizaines d’hectares. Ainsi, cette exploitation avicole est divisée en trois parties et produit environ 450.000 plateaux de 30 œufs par an. La zone d’élevage qui est composée de deux bâtiments pouvant contenir jusqu’à 8000 poussins chacun, accueille les poussins d’un jour pour 16 semaines. Après cette étape, les poules passent dans la zone de production avec trois poulaillers qui peuvent accueillir chacun 15000 poules. Enfin il y a la zone de gestion des fientes où on fait l’épandage pour après vendre ces fientes les maraichers pour nourrir leurs plantes.
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« La ferme Ottola acheté les poussins d’un jour soit au Bénin, soit en Belgique soit en hollande. Six mois après, elle produit des œufs de table qu’elle vend dans les grandes villes du Bénin. Dix-huit mois après la ponte, ces poules sont reformées pour être vendus comme viande sur le marché » a d’abord expliqué le promoteur Moussa Ottola Arouna. De ses propos il ressort que la filière avicole a connu une crise sans précédent entre 2016 et 2017. Cette crise a fat chuter la production un peu partout au Bénin où des promoteurs ont dû fermer leur exploitation. N’étant pas épargné par cette crise, monsieur Ottola a procédé à des réajustements sur sa ferme afin de résister à la crise pour pérenniser ses activités de production. « Nous avons commencé avec 70.000 poules mais avec la crise de 2012 et de 2016 nous avons réduit l’effectif à 45.000 poules » a lancé le promoteur avec un brin de dépit avant d’expliquer. « Dans cette crise, on vendait les œufs avec une perte d’au moins 200 francs CFA par plateau d’œufs pendant deux ans alors que je produisais 1200 plateaux par jour. La perte était colossale et il y a plein d’aviculteurs qui ont fermé leur exploitation à cause de ça. Nous nous avons résister mais on en est sorti avec de grandes dettes ».
Etroitement liée au marché Nigérian, l’aviculture du Bénin subit de plein fouet les conjonctures économiques du grand voisin de l’Est et n’a jusque-là, aucune alternative interne pour s’en départir. La crise de 2016 est alors selon monsieur Ottola, le bout de l’iceberg. « Nous avons un problème de fonds de roulement et nous ne disposons pas de crédit adapté. L’investissement étant très lourd et le retour sur investissement est très lent. Le taux et la durée du crédit au Bénin ne nous permet pas, de nous développer. Ces derniers temps nous sommes persécutés par les banques parce que nous n’arrivons pas à honorer à nos engagements suite aux problèmes que nous avons connu de 2016 à 2017. Ajoutez à cela la cherté des produits agricoles destinés à l’alimentation de la volaille et vous verrez que le tableau est sombre » a-t-il dit.
Face à ces difficultés, il espère un accompagnement des autorités du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche en l’occurrence de la chambre d’agriculture du Bénin, une faitière qui sert d’interface entre les producteurs et les institutions de la République. « Si la chambre d’agriculture peut nous aider à trouver des financements adaptés et à jouer le rôle de sapeur-pompier auprès des banques le temps d’atténuer nos dettes, cela nous aidera » a lancé monsieur Ottola avant de poursuivre. « La chambre peut essayer de mettre en place un fonds de roulement qui fait un type de ‘’revolving’’. Elle doit prendre son bâton de pèlerin et jouer son rôle afin d’aider les agriculteurs et plus particulièrement les aviculteurs à évoluer. La chambre peut nous aider à trouver du maïs et du soja à coût réduit car les deux font 80% de l’alimentation de la poule. Là, l’œuf sera moins cher et la production sera intense. »
Un appel à l’aide qui démontre que les objectifs déclinés par le projet d’action du gouvernement du président Patrice Talon pour la filière avicole, ont du pain sur la planche et qu’il devient impérieux pour le Bénin, de mettre en place un mécanisme interne d’accompagnement et de financement des exploitations agricoles.
André Tokpon
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