Le ministre marocain de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohammed Sadiki, a accueilli le jeudi 10 octobre 2024, son homologue malien, Youba Bah, ministre de l’élevage et de la pêche de la République du Mali. Cette rencontre tenue à Rabat, s’inscrit dans le cadre des relations bilatérales entre les deux nations et vise à approfondir leur coopération dans les secteurs agricole et de la sécurité sanitaire.
Les discussions ont principalement porté sur l’amélioration de l’élevage bovin, avec un accent sur l’amélioration génétique des races. Ce volet de coopération a été initié lors de la visite royale en Afrique en 2014, ayant conduit à la signature d’un accord entre les deux nations. De plus, les ministres ont souligné l’importance du secteur équin, notamment à travers un protocole signé en 2022 entre la société malienne du Pari mutuel urbain (PMU-Mali) et la Société royale d’encouragement du cheval (Sorec), qui vise à valoriser les races chevalines maliennes.
Un autre point à l’ordre du jour de cette rencontre a été la question de la sécurité sanitaire dans l’agriculture. Dans ce contexte, les deux parties ont convenu de la nécessité d’adopter des mesures renforcées pour protéger les productions animales et végétales. Elles ont également discuté de nouvelles opportunités de collaboration, avec l’ambition de développer des solutions innovantes pour faire face aux défis de la sécurité alimentaire.
Sur le plan commercial, les échanges agricoles sont à l’avantage du Maroc, avec un volume moyen de 213 millions de dirhams. Le Mali exporte principalement des produits tels que les mangues, le coton et la gomme arabique, tandis que le Maroc exporte des œufs, des pommes de terre et des oignons frais.
En somme, cette rencontre entre les ministres illustre la volonté des deux pays de renforcer leurs relations agricoles. À travers des projets communs axés sur l’élevage, la sécurité sanitaire et les échanges commerciaux, Maroc et Mali s’engagent à consolider leur coopération, au bénéfice de leurs économies et de la sécurité alimentaire.
Dorice M. AHOLOUKPE
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