La journée du 21 juillet est dédiée dans le monde contre la malbouffe. Au Bénin, l’ONG Nutri-Actions a célébré une 2ème fois consécutive l’événement à travers une série d’activités. De l’animation à la consultation sanitaire, passant par la dégustation, le sport et la foire, le week-end dernier a été un grand moment de sensibilisation à la plage de Togbin.
Les statistiques, alarmantes selon les études, confirment l’ampleur du phénomène dans le monde où une personne sur cinq meurt du fait de la malbouffe. Cela représente au bas mot onze millions de décès par an. Pourtant, les populations continuent de mal se nourrir. La journée internationale contre la malbouffe met un point d’honneur sur la sensibilisation relativement aux dangers sanitaires résultant d’une mauvaise alimentation.
En effet, les manifestations de l’ONG Nutri-Actions s’inscrivent également dans la même logique selon le promoteur. Il s’agit de promouvoir la sécurité alimentaire et contribuer à réduire les risques encourus par la masse. « La malbouffe fait très mal aujourd’hui. Donc l’idée pour nous c’est de contribuer à réduire son impact sur la population, amener les gens à beaucoup plus aller vers les aliments sains », explique Talbot Houndégnon, président de Nutri-Actions.
C’est au bord de la mer de Togbin à Fidjrossè que tout a commencé le vendredi. Les manifestations se sont déroulées jusqu’au samedi soir avec au programme quatre activités principales: projection de film, sport, consultation et foire. Si le film a permis de sensibiliser les participants sur la malbouffe, le sport, quant à lui, a rappelé l’importance des exercices physiques pour une bonne santé.
Marche active, danse sportive et gymnastique, cette activité sportive a été conduite par le coach Richie Devernard. A l’en croire, « nous n’avons pas la culture du sport, l’habitude de prendre soin de notre corps, mais nous avons la culture de la bouffe ». Il est important, soutient-il, de cultiver les bonnes habitudes pour maintenir sa forme. Par exemple, marcher souvent, éviter le grignotage, boire au moins deux litres d’eau par jour et être mobile.
Le sport oui, mais il est aussi nécessaire de manger moins gras, moins salé, moins sucré, conseille le promoteur de Nutri-Actions, Talbot Houndégnon. « Il faut avoir dans son plat au moins 50% de fruits et légumes, 25% de protéines et 25% de féculents ». Ces nutriments, explique le biologiste médical et nutritionniste, procurent assez de fibres indispensables pour la digestion.
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Consulter pour prévenir
L’autre étape non moins importante des manifestations du samedi est la consultation gratuite offerte aux participants. L’ONG Nutri-Actions a voulu ainsi prévenir les maladies liées à la malbouffe. Il s’agit notamment, selon les informations, des maladies cardiaques qui tuent 10 millions de personnes dans le monde, des cancers dus à l’obésité avec 913 000 d’individus fauchés par la mort chaque année, et 339 000 de décès pour cause de diabète de type 2.
La consultation s’est donc axée sur la nutrition, la diététique et le dépistage du diabète. C’est aussi l’occasion pour les consultants de prodiguer des conseils avertis aux patients pour une bonne alimentation. Et pour bien illustrer, une foire ayant érigé quartier sous les bâches de l’événement a été un moment d’exposition et de dégustation des « produits naturels et sains ».
Une vingtaine de partenaires a soutenu cette activité de Nutri-Actions fortement appréciée par les participants. Pour les partenaires, accompagner l’initiative s’avère nécessaire car elle est d’intérêt sanitaire général. « Il faut [alors] prendre en compte les conseils des docteurs avisés et des précautions pour pouvoir bien bouffer pas en quantité mais en qualité », recommande Dr. Happy Viderot, ex-président Rotary Cotonou Ifè partenaire de l’événement.
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