Le mardi 5 novembre 2024, le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement du Burkina Faso, Roger Baro, a présidé un atelier dédié à la consultation des acteurs et à la validation du rapport final de l’étude sur l’Analyse Environnementale Pays du Burkina Faso, à Ouagadougou. Cet événement marque une étape importante dans la mise en œuvre des politiques environnementales du pays.
L’atelier visait à soumettre à l’examen des participants le rapport préliminaire de l’étude « Analyse Environnementale Pays » pour validation, afin de faire un état des lieux précis des enjeux environnementaux du Burkina Faso et des actions à entreprendre pour y remédier.
Le processus d’étude sur l’Analyse Environnementale Pays
L’Analyse Environnementale Pays a été menée par la Banque mondiale, en collaboration avec le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement du Burkina Faso. L’objectif de cette étude était de réaliser un diagnostic exhaustif des principaux défis environnementaux du pays, tout en identifiant les réformes nécessaires et les opportunités d’investissement pour lutter contre la pollution, notamment celle liée aux déchets.
L’étude a débuté par des discussions et la validation des axes d’analyse entre la Banque mondiale et le gouvernement burkinabé en octobre 2023. Un premier atelier de consultation avec des structures clés a eu lieu en novembre 2023, suivi d’une phase de recherche documentaire et de collecte de données, entre novembre 2023 et mars 2024. Un rapport préliminaire a ensuite été rédigé et amendé après une rencontre du comité technique en juin 2024.
Les enjeux environnementaux du Burkina Faso
Le ministre Roger Baro dans son discours a rappelé que la dégradation des ressources naturelles constitue un défi majeur pour le pays, exacerbé par les impacts du changement climatique. Ce phénomène, selon lui, « est en grande partie le résultat des pollutions locales, générées par les émissions de gaz à effet de serre, lesquelles contribuent au réchauffement global de l’atmosphère ».
Le ministre a souligné que face à cette situation préoccupante, de nombreuses initiatives ont été mises en place pour restaurer l’environnement, améliorer la gestion des ressources naturelles et renforcer la résilience du pays face aux effets du changement climatique. Ces efforts incluent, entre autres, « des actions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à freiner la dégradation des terres et des écosystèmes ».
Ce processus de validation marque la fin d’une série de consultations visant à élaborer des solutions concrètes pour relever les défis environnementaux du Burkina Faso. Il s’inscrit dans une dynamique de collaboration entre les acteurs publics, privés et les partenaires internationaux pour améliorer la gestion environnementale et la résilience climatique du pays.
Dorice M. AHOLOUKPE
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