Dans le souci de rendre l’eau disponible en quantité et en qualité pour les travaux d’application, d’expérience et d’essai des apprenants, le Projet d’Appui à la Diversification Agricole (PADA) vient de doter l’école d’aquaculture située à Akpadanou dans la commune d’Adjohoun (l’école est sous tutelle de l’université Nationale d’agriculture), d’un château d’eau.
Crée en 2015, cette école forme actuellement sa quatrième promotion d’étudiants mais manque cruellement d’infrastructures. Bien qu’elle dispose d’un site de 100 hectares, l’Ecole d’aquaculture de la vallée n’arrive pas à se doter des infrastructures indispensables au bon déroulement de la formation dispensée sur place. Elle est obligée de faire recours à des collaborations et des partenariats avec des centres de pisciculture ou des pisciculteurs dont les fermes répondent aux normes, afin de permettre aux étudiants d’appliquer les techniques reçues. Ce qui rend très difficile et onéreux, les travaux pratiques (TP) pour les apprenants.
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C’est pourquoi, que le PADA dans son élan d’aide aux unités de production, a décidé de construire non seulement un château d’eau pour cette école mais aussi un laboratoire entièrement équipé. L’eau étant la ressource inhérente à la pisciculture, le château a été achevé et remis aux dirigeants de l’école d’aquaculture de la vallée par Ambroise Yayi, spécialiste en aménagement des infrastructures et équipements rurales du PADA.
D’un coût global de 29.959.431 FCFA, cette infrastructure moderne offre une large commodité à ses futurs utilisateurs qui n’ont pas caché leur satisfaction. « Vous n’êtes pas sans savoir que l’eau c’est la vie. Et les poissons y sont intrinsèquement liés. Un poisson sans eau serait mort en peu de temps. Avec ce château, nous aurons désormais de l’eau à foison et en permanence. C’est l’élément premier pour le métier d’aquaculture et nous sommes très reconnaissants au PADA pour ce don » s’est exclamé Simon Ahouansou Montcho, le directeur de l’école d’aquaculture de la vallée.
Rappelons que le Projet d’Appui à la Diversification Agricole (PADA) intégré au Programme Cadre d’Appui à la Diversification Agricole (ProCAD), permettra à terme d’améliorer la production de l’anacarde, du maïs, de l’ananas et du poisson au Bénin.
André Tokpon