Afin de pallier le faible rendement céréalier de son pays, l’ancien président nigérien Issoufou Mahamadou a mis sur pied depuis 2011, un programme de développement agricole. Conduit avec rigueur depuis lors, ce programme a permis au pays de se hisser au premier rang dans la production céréalière, dans l’espace UEMOA avec 16,5 000 000 tonnes de mil et de sorgho selon un récent rapport de la BCEAO.
Instauré depuis 2011, le programme « 3N (Les Nigériens Nourrissent les Nigérians), mis en place par l’ancien président nigérien Issoufou Mahamadou, en plus d’assurer la lutte contre l’insuffisance chronique de la production des céréales dans le pays, a surtout contribué à accroitre la production céréalière au Niger. En effet, le Niger est actuellement le premier pays de l’espace UEMOA, producteur de mil et de sorgo avec environ 40 % de la production selon un rapport de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
En claire, il s’agit de 16,5 000 000 tonnes de mil et de sorgho produit entre 2018 et 2020, selon des statistiques compilées par Niamey et publiées par l’institution basée à Dakar. Avec ce grand progrès dans son secteur agricole, le pays de la Mena force l’admiration des autres pays producteurs. Ce progrès s’observe notamment au niveau rendement, car l’année 2018 a enregistré une forte baisse passant de 6 000 000 à 5,1 000 000 tonnes avant d’amorcer de nouvelles hausses. Principaux produits vivriers du Niger, le mil et le Sorgho font partie des cultures ayant bénéficié de meilleurs investissements notamment à travers l’initiative 3N.
Jocelyne KOUKPOLIYI