Une résolution adoptée par les Nations unies fait du 30 mai Journée internationale de la pomme de terre. Le samedi 9 décembre 2023, la Fao a salué cette décision dont le but est de « sensibiliser » le monde sur l’importance du tubercule, dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la conservation de la biodiversité.
Le 30 mai est proclamé Journée internationale de la pomme de terre. Ainsi en a voulu la communauté internationale sur la base d’une résolution de la Conférence de la Fao du 7 juillet 2023. A noter que la proposition d’une telle initiative a été défendue par Pérou soutenu dans sa démarche par la Belgique, la Chine, l’Irlande et le Canada.
« La journée internationale de la pomme de terre permettra de sensibiliser davantage à des questions d’importance critique liées à la production durable et à la stabilité des chaînes de valeur, ainsi qu’à la disponibilité de l’eau et des engrais », lit-on dans la proposition faite à la 28ème session du Comité de l’agriculture tenue en juillet 2022.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) a apprécié la décision de l’ONU. Pour elle, il s’agit de « mettre en lumière l’importance de la pomme de terre pour l’agriculture mondiale, le développement économique, la sécurité alimentaire et la nutrition ».
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Une espèce agricole importante
La pomme de terre fait partie des cinq espèces agricoles les plus importantes dans le monde (Fao). Plus de 20 millions d’hectares du tubercule sont cultivés dans plus de 150 pays repartis dans le monde. Des milliards de personnes consomment la pomme de terre réputée pour être riche en glucides, en antioxydants et en nutriments.
A Pérou, pays considéré comme « le berceau de la pomme de terre », premier producteur en Amérique du Sud et 18è mondial, la patate est un aliment de base. Lima, la capitale péruvienne abrite depuis 1971 le Centre international de la pomme de terre (CIP) visant à réduire la faim et la pauvreté à partir des aliments à base du tubercule. Le 30 mai est consacré à Pérou « journée nationale de la pomme de terre » depuis 2005. Occasion de cérémonies et de réjouissances.
En proposant d’internationaliser cette journée, les autorités péruviennes voudraient plus d’envergure relativement à la célébration. Avec une flopée d’activités à la fois scientifiques, festives et de réseautage. Ce serait une tribune d’échange autour des défis liés à la production durable de la pomme de terre dans un contexte de changement climatique, d’aggravation de la pauvreté et de la faim et d’insécurité alimentaire.
La Fao rappelle qu’en 2008, l’ONU avait célébré l’année internationale de la pomme de terre. Dorénavant, chaque année, le 30 mai, le rendez-vous est pris pour « encourager le développement agricole, la sécurité alimentaire, la conservation de la biodiversité et les fonctions des écosystèmes », a déclaré Victor Garcia Toma, représentant permanent du Pérou devant l’Assemblée.
Ainsi, à l’instar des sols, du fonio et autres aliments, la pomme de terre fait son entrée officielle dans l’éphéméride mondiale. Rendez-vous dans quelques années pour évaluer l’impact.
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