Au Togo, les acteurs du coton se sont retrouvés à Kara, du mardi 28 au jeudi 30 octobre 2025, pour réfléchir sur la relance de la filière à travers l’élaboration d’une feuille de route couvrant la période 2025-2030.
C’est à la faveur d’un atelier sur le thème « Relever les défis pour une filière cotonnière togolaise performante 2025–2030 », que les échanges ont eu lieu durant les trois jours. Organisées par la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) et la Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton (FNGPC), il s’est agi au cours de ces assises de définir de nouvelles stratégies ou solutions concrètes pour booster la filière et amener les producteurs à s’intéresser davantage à la culture de « l’or blanc ». Autrement dit, identifier ensemble les actions à mener pour relever les défis qui se posent, depuis quelques années, au secteur, et ce dans le but d’atteindre les objectifs fixés.
L’atelier, en effet, vient à point nommé quand on sait que depuis 5 ans la production annuelle tourne autour de 60 000 tonnes. Avec la future feuille de route à mettre en œuvre et qui servira de cadre stratégique pour le quinquennat à venir, les prévisions sont entre 150 000 et 200 000 tonnes de coton graine par an. Et pour y parvenir, les axes prioritaires suivants ont été identifiés au cours des travaux : moderniser les techniques agricoles pour accroître les rendements et améliorer la qualité de la production ; renforcer la transformation locale afin de générer davantage de valeur ajoutée, dynamiser l’emploi rural ; optimiser la gouvernance de la filière en facilitant l’accès aux financements et en structurant les chaînes de valeur.
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