Le 1er juillet, une séance d’échange a eu lieu à Ouagadougou entre le gouvernement du Burkina Faso et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), composante Afrique de l’Ouest et du Centre. La rencontre s’inscrit dans le cadre du financement des projets de développement au pays des hommes intègres.
Les deux parties ont dressé un bilan des projets subventionnés par le FIDA, notamment pour l’« Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 » et l’« Initiative Présidentielle ». L’équipe en visite a aussi noté les nouveaux besoins du Burkina Faso dans le domaine du développement agricole.
« Le ministre de l’agriculture et les différents ministres sectoriels nous ont exprimé les besoins et les stratégies qui existent déjà. Nous avons réaffirmé notre disponibilité à examiner et à financer cela dans le cadre des nouvelles ressources financières qui seront mises à disposition du pays. Cela sera communiqué avant la fin de l’année », a déclaré Bernard Hien, directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest du FIDA.
Bernard Hien a félicité le peuple burkinabé pour sa résilience. Il a noté que, malgré des défis, l’économie a augmenté de 1,5 % à 3,4 %. Il a ajouté que les perspectives sont encore meilleures. Le FIDA met en œuvre des projets avec un financement total de plus de 200 milliards de francs CFA. Ces projets touchent 300 000 ménages, soit un million de personnes. La collaboration entre le Burkina et le FIDA dure depuis quatre décennies. Une nouvelle page va s’ouvrir entre les deux à l’échelle de la coopération.
« Cela va se matérialiser par l’ouverture d’un bureau pays qui marquera la présence physique du FIDA, avec un directeur pays basé à Ouagadougou », a conclu Bernard Hien.
Le ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Ismaël Sombie, a salué les avancées significatives dans le secteur agro-pastoral et halieutique. Il a souligné que les projets actuels, financés à hauteur de 120 milliards de francs CFA, renforcent la résilience des petits producteurs.
« Le message que nous avons eu l’occasion de faire passer aujourd’hui, c’est déjà de saluer l’esprit qui prévaut dans cette coopération. Nous nous réjouissons de l’oreille attentive et de la disponibilité exprimée par le FIDA à continuer de nous accompagner dans une approche plus intégrée. Cela prendra en compte l’agriculture, les actions humanitaires et l’environnement à travers des projets structurants », a affirmé le ministre Sombie. Pour finir, il a exprimé la nécessité de restructurer certains projets en cours et de renforcer les financements.