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Gestion des sols : Voici comment restaurer la fertilité d’un terrain agricole

Le sol est la plus importante ressource sans laquelle il ne serait question d’agriculture. Mais face à des pratiques anti écologiques, ces sols perdent en fertilité ce qui affecte considérablement les rendements et la sécurité alimentaire. Mais cette perte de fertilité n’est pas irréversible.

Au mettre titre que les organismes cellulaires, ont dit également du sol qu’il est « vivant » ou « mort ». En effet, un sol vivant se reconnais à « la quantité de produits agricoles que l’ont peut en tirer dans les conditions de gestions moyennes » selon le manuel de formation en gestion de la fertilité des sols disponible sur le site organic-africa. A contrario, un sol est mort lorsqu’il fournit de moins en moins de rendement malgré l’utilisation optimale des intrants pour le renforcer.

Ce qui tue les sols

De nombreuses pratiques agricoles appauvrissent les sols, surtout en Afrique. Un peu partout sur le continent on note une perte d’éléments nutritifs dans les sols cultivés en raison de pratiques culturales archaïques. En effet, le surpâturage qui entraîne la disparition d’espèces végétales précieuses, la forte évaporation de l’eau et à l’érosion des sols, la salinisation due à l’irrigation fréquente, la monoculture et le brûlage de résidu agricole sont autant de pratiques qui tuent la terre.

Ressusciter les sols en trois étapes

Toutefois, il existe des moyens de ralentir la mort du sol et le restaurer progressivement de manière biologique. Pour ce faire, trois étapes essentielles. La première est de conserver le sol, la matière organique et l’eau. Elle consiste à recouvrir les sols de plantes vivantes notamment dans les cultures pérennes ou de pailles et à réaliser des barrières pour limiter l’écoulement de l’eau surtout sur des terrains en pente. De même, la réduction du travail des sols ou le semis direct favorisent le maintien des nutriments et le stockage de l’eau.

À la seconde étape, il s’agira de gérer rationnellement la matière organique afin de constituer un sol actif et bien structuré et d’augmenter sa teneur en matière organique. À cet effet, les engrais verts sont appropriés. Au nombre des plus connus en zone tropicale figurent les haricots, le pois, la lentille. Ces légumineuses ont la particularité de faciliter la fixation de l’azote dans le sol pour les cultures futures. On pourra aussi couper le couvert végétal pour limiter la concurrence avec les cultures principales et pailler le sol avec de la matière végétale ligneuse. Ces dernières ont la réputation de se composter assez lentement. Tous les résidus de cultures récoltés sous forme de feuilles, d’épluchure, racines, brindilles ou branches sont également utiles pour le paillage ou le compostage. Il faut aussi apporter de la matière organique issue de la transformation primaire des produits agricoles et introduire le bétail dans l’exploitation pour un apport régulier de fumier et de litière à recycler.

La troisième étape se résume à apporter quelques compléments au sol en appliquant des engrais liquides, des engrais organiques et des apports pour corriger le pH du sol et surtout l’irrigation.

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