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Agriculture : Gaston Dossouhoui défend un budget de plus de 115 milliards

Au Bénin, il faut en 2024, 115.376.753.956 FCFA pour poursuivre les actions de développement de l’agriculture. Du moins, devant les parlementaires, lundi 27 novembre 2023, le ministre Gaston Dossouhoui a défendu un budget en hausse de 15,66% par rapport à l’exercice précédent.

En 2023, le budget consacré au secteur agricole s’élevait à 99.758.217.609 FCFA. Pour la nouvelle année, le ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche aura besoin de 115.376.753.956 FCFA. C’est le total des fonds sollicités par le ministre Gaston Dossouhoui pour les douze prochains mois de 2024. Un budget qui dépasse celui de 2023 de 15,66%.

Lundi, l’autorité a planché devant les députés de la Commission budgétaire pour détailler point par point ce que son département ministériel entend faire avec ces sous. En effet, ce budget sera réparti dans chaque sous-secteur de l’agriculture en fonction des projets et priorités. Ainsi, 77,35% de la cagnotte (89.248.108.518 FCFA) servira à financer le programme agriculture. L’élevage bénéficiera de 9.196.786.875 FCFA du budget (l’an passé, 7.113.719.650 F CFA y ont été consacrés).

Si le budget de l’élevage a connu une hausse de 29,72%, la progression au niveau de la pêche et l’aquaculture est de l’ordre de 26,71%. Ce qui équivaut à un montant de 7.075.855.487 FCFA contre 5.584.418.750 en 2023, selon le ministre Dossouhoui.

35 projets PIP 2024

Le ministre de l’agriculture a fait état, dans sa présentation, de 35 projets Pip (programme d’investissement public) 2024. Parmi lesquels quatre nouveaux projets. Il est prévu à cet effet un financement de 75,438 milliards. 58,382 milliards seront mobilisés à l’extérieur à destination de 21 projets tandis que les 17,055 milliards restants vont provenir exclusivement de l’interne pour financer 14 projets.

A en croire Gaston Dossouhoui, le secteur agricole se fixe pour 2024 dix priorités visant globalement le renforcement des acquis, l’amélioration des conditions de travail et de vie des producteurs ainsi que la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Emmanuel M. LOCONON

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