Le Bénin, tout comme le reste du monde, a célébré, mardi 21 novembre 2023, la journée mondiale de la pêche. Profitant de cette occasion, le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui, a lancé un appel à la synergie d’actions des acteurs du sous-secteur de la pêche artisanale.
Travailler ensemble pour développer la pêche artisanale au Bénin est le vœu le plus cher aux autorités publiques. Le message est porté par le ministre Gaston Dossouhoui dans son discours prononcé dans le cadre de la journée mondiale de la pêche. Les festivités lancées le 19 novembre à Sô-Ava, ont été placées sous le thème : « Vulgarisation de l’appel à l’action de la pêche artisanale ».
Selon le secrétaire général du Comité des pêches du centre ouest du Golfe de Guinée, Gaston Antoine Djihinto « cette pêche [artisanale] joue un rôle crucial dans la création d’emplois et assure la sécurité alimentaire ». Elle est de loin en avance sur la pêche maritime industrielle en Afrique de l’ouest. Les pêcheries jouent un rôle essentiel dans la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté, la faim et la malnutrition.
La pêche, au Bénin, couvre en effet près de 41% des besoins en protéines halieutiques. Elle représente 8,02% du Produit intérieur brut (PIB) agricole. Lui dédier donc une journée mondiale c’est rendre un hommage à la vie aquatique et aux pêcheurs.
Pour le ministre Dossouhoui, il faut aller au-delà d’une simple fête et mener des « réflexions approfondies » sur les acquis et perspectives du secteur. « Que chacun prenne la mesure de ce qui nous réunit. L’analyse rétrospective est importante pour savoir nos succès, nos échecs, leurs causes, si tant est que nous voulons aller loin. Mais loin de se contenter de nos succès, il faut rêver grand pour devenir grand demain. Et la réflexion doit précéder l’action », a-t-il déclaré.
Pour cela, les pêcheurs sont appelés non seulement à se mettre ensemble, à « parler d’une seule voix », mais aussi à promouvoir des pratiques de pêche qui préservent la biodiversité aquatique et régénèrent les stocks des produits halieutiques. « Il est, en tout état de cause, de notre devoir, individuel et collectif, d’œuvrer à assurer l’important équilibre des besoins économiques de nos communautés locales et de la préservation de notre écosystème marin », a insisté le ministre Gaston Dossouhoui.
