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Bénin : d’ici fin 2024, la GDIZ sera capable de transformer 600.000 tonnes de soja

Actuellement, au Bénin, la zone industrielle de Glo-Djigbé est capable de transformer 260.000 tonnes de soja bio et conventionnel. D’ici un an, la GDIZ pourra accroître sa capacité de transformation atteignant la barre des 600.000 tonnes, selon les dirigeants de la zone économique qui animaient, vendredi dernier, une conférence de presse.

Les chiffres iront crescendo durant les douze prochains mois. Les responsables de la GDIZ annoncent une augmentation supplémentaire de 340.000 tonnes de soja transformé, soit 600.000 tonnes à l’échéance 2024. A la date du 24 novembre 2023, la zone industrielle de Glo-Djigbé compte deux unités de transformation du soja bio et conventionnel pour une capacité de transformation de 260.000 tonnes de soja, rend compte le gouvernement sur son site.

Au Bénin, la production de soja monte ces dernières décennies. Elle est passée de 5.000 tonnes en 2000 à 22.000 tonnes en 2018. Pour la campagne 2022-2023, le pays a produit 400.000 tonnes de la légumineuse. Ce qui dépasse la capacité actuelle de transformation de la zone économique spéciale située à 45km de Cotonou. L’excédent est transformé par les petits transformateurs éparpillés sur le territoire national, ou exporté vers la Chine, l’Inde et le Canada qui sont les principaux clients à l’exportation du Bénin pour cette filière.

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600.000 tonnes de soja produites à l’horizon 2026

En augmentant sa capacité industrielle, la GDIZ pourra évidemment transformer sur place tout le soja produit au Bénin, suivant la vision du gouvernement de valoriser localement ce qui sort des champs béninois. Elle va ainsi combler le gap et être prête à absorber les 600.000 tonnes de production de soja prévues à l’horizon 2026 dans le Plan national de développement de la filière soja (PNDF-Soja).

Par ailleurs, il se pose le problème de l’avenir des petits producteurs qui pourraient manquer de matières premières dans leurs unités artisanales ou semi-industrielles. De leur travail, les consommateurs accèdent, sur le marché local, aux dérivés du soja dont le fromage très prisé par les citoyens. Ils pourraient être confrontés à l’incertitude dans les années à venir. On croise les doigts.

Emmanuel M. LOCONON

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