
L’agence Internationale de la coopération japonaise (JICA) au Bénin, en collaboration avec le ministère de l’agriculture, de l’élevage et de pêche (MAEP) a organisé ce jeudi 22 juin 2023, le séminaire final du Provac 2. Objectif, capitaliser les acquis de ce projet avec les différents acteurs impliqués, en vue de nouvelles projections. Les travaux qui se déroulent au palais des congrès de Cotonou prendront fin vendredi 23 juin.
LIRE AUSS: Provac-2 : Des alevins de 20g priorisés pour accroitre la production
Officiellement lancée le 30 mars 2017, la deuxième phase du projet de vulgarisation de l’aquaculture continentale (Provac 2) va à son terme au Bénin. Réunis au palais des congrès, autorités ministérielles en charge de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, personnels du projet Provac 2 et acteurs piscicoles ont procédé ce jeudi à l’atelier bilan du projet, afin de mieux partager les expériences vécues et tirer des leçons des difficultés rencontrées.
Selon Innocent Togla, secrétaire générale adjoint du Maep et représentant du ministre de l’agriculture à la cérémonie d’ouverture de ce séminaire, le projet Provac 2 a pour objectif d’intensifier la production piscicole au plan national, à travers les techniques de vulgarisation halieutique et l’amélioration des techniques de production en vue d’accroitre la production dans les fermes.
A l’issue donc de sa mise en œuvre, les informations nécessaires à l’état des lieux, et les activités de vulgarisation de l’approche « Fermier à Fermier (FAF) sont renforcées dans les sept (7) départements clés puis dans les autres départements du nord Bénin, affirme le secrétaire général adjoint du Maep.
Ainsi, cette approche développée par le projet, a permis de former 19 pisciculteurs clés qui ont formé à leur tour 1956 pisciculteurs ordinaires au départ, et à terme, 3973 pisciculteurs. La productivité de l’étang du pisciculteur s’est améliorée passant de 0,93 à 2,1 m2 par an ; avec une amélioration de l’accès à l’alimentation des poissons.
Si pour Tsugawa Takahisa ambassadeur du Japon près le Bénin, le Provac 2 s’inscrit dans la préservation et la consolidation des acquis du Provac 1 mis en œuvre de 2010 à 2014, il est de même nécessaire de partager les réalisations de ce projet, afin de mieux les vulgariser. Car de l’expérience du Bénin, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Cameroun et plusieurs autres pays de la sous-région en boitent déjà les pas.
Fier des connaissances et équipements acquis et partagés entre fermiers à travers le Provac 2, les bénéficiaires de ce projet n’ont pas manqué de féliciter les initiateurs, tout en espérant d’autres phases de l’initiative.