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Burkina : des réformes dans l’élevage, les terres agricoles cartographiées

Lors de sa réunion du mercredi 08 mai 2024, le conseil des ministres du Burkina Faso a adopté un décret marquant l’approbation des statuts particuliers du Centre de promotion de l’aviculture et multiplication des animaux performants (CPAMAP). Le Burkina Faso crée dès lors un nouvel acteur clé pour le développement de l’aviculture et de l’élevage.  

Ce nouvel acte rejoint celui du jeudi 25 avril 2024 où il a été décidé la création du CPAMAP, un établissement public de l’Etat. Il est le fruit de la fusion du Centre pour la promotion de l’aviculture (CPAVI) et du Centre de multiplication des animaux performants (CMAP). Ces deux centres avaient pour rôle « d’apporter une solution appropriée aux difficultés inhérentes au développement du secteur de l’élevage. Cependant, ces deux structures ont des missions complémentaires dans le développement des chaînes de valeurs des filières animales », renseigne le compte rendu de ce conclave.

L’autre apport est la résolution des problèmes liés aux défis structurels. « La fusion permettra de mutualiser [les ressources] humaine, logistique et financière des deux structures. Elle permettra également de résoudre les problèmes liés  à la gestion des centres d’amélioration des animaux performants qui employait du personnel qui n’était pas reconnu dans les rimes », a notifié le ministre en charge de l’élevage Amadou Dicko.

La CPAMAP sera donc un instrument unique et adéquat dans le développement des chaînes de valeurs des filières animales au Burkina Faso. Ceci à moyen et à long terme. Le nouveau bébé du secteur avicole a vu le jour « en vue de l’amélioration du potentiel génétique des animaux d’élevage et du développement de l’aviculture ».

Cartographie des terres agricoles

Le ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques a présenté la cartographie et l’évaluation du potentiel des terres agricoles. Il ressort que la superficie totale de terres agricoles est évaluée à 20 923 989 ha. D’après l’analyse de l’utilisation des terres, le pays des hommes intègres compte 9 020 198 ha de terres agricoles de bonne ou moyenne qualité et 11 178 919 ha de terres de « qualité médiocre » aptitude à l’agriculture. Cependant, une étude considère que ces terres « médiocres«  sont utilisables pour l’agriculture car 55 % des terres déjà cultivées sont de ce type. Sur les 12 346 559 ha de terres cultivables potentielles, 59 % sont déjà exploitées, laissant 8 577 429 ha non encore utilisées. Les terres cultivables en bas-fonds s’élèvent à 1 871 765 ha, dont 55 % sont déjà exploitées et 45 % restent disponibles. Quant aux zones pastorales, elles couvrent une superficie potentielle de 878 226 ha, réduite à 778 219 ha une fois que les zones forestières sont classées et les titres miniers sont soustraits.

Auriol HOUDEGBE

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