Le 26 août 2024, le projet Agritech a organisé à la Cité Scientifique de Brazzaville un atelier dédié aux acteurs agricoles. Cet événement, initié par l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation (ANVRI) avec le soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), s’inscrit dans le cadre du projet « Laboratoires Vivants d’Éco-Innovation pour une agriculture durable dans le Bassin du Congo ».
L’objectif principal de cet atelier est de développer des stratégies visant à promouvoir une agriculture durable au Congo. « Il était crucial que nous nous réunissions pour comprendre les attentes de chacun et recueillir les avis nécessaires afin de formuler ensemble des solutions adaptées à notre agriculture. Cela nous permettra de définir un itinéraire commun pour accélérer les progrès », a expliqué Luvick Otoka Eyenguet, coordonnateur adjoint du projet Agritech.
Objectifs du projet Agritech
Le projet Agritech a été initié par l’Agence Nationale de Valorisation des Résultats de la Recherche et de l’Innovation (ANVRI), une entité sous la tutelle du ministère de l’Enseignement Supérieur suite à une analyse du secteur agricole congolais.
« Nous sommes partis sur un contexte général ; l’agriculture congolaise est encore de type traditionnel. Donc, l’agriculture est encore paysanne, avec des moyens de production peu performants. Aujourd’hui, au Congo, 70% des actifs agricoles ou les producteurs sont représentés par des femmes. Donc, nous assistons à une féminisation de l’agriculture », a affirmé Patrick Obel Okeli, directeur général de l’Anvri.
Agritech vise à promouvoir la culture scientifique et éveiller l’intérêt des jeunes pour ce domaine. Il soutient également la recherche et le développement, offre un accompagnement technico-économique et juridique aux porteurs de projets innovants, et forme les jeunes dans la conception et la mise en œuvre de solutions technologiques agricoles.
Pour préparer la phase opérationnelle du projet, une parcelle expérimentale agricole intelligente de 1 000 m² a été mise en place. Ce site, dédié à la recherche agronomique, est équipé de technologies innovantes.
« Une serre automatique et intelligente y a été installée, comprenant une application Android pour le contrôle des jardins, l’identification des plantes et le diagnostic des maladies des cultures, ainsi qu’une application pour le contrôle anti-intrusion et l’arrosage des cultures », a ajouté Luvick Otoka Eyenguet.
Dorice M. AHOLOUKPE