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PAM : historique, le Maroc prend la tête de l’organisation humanitaire

A Rome, lundi dernier, le Maroc a été élu unanimement pour présider le Conseil exécutif du Programme Alimentaire Mondial (PAM). Durant l’année 2024, ce Royaume d’Afrique du Nord aura, à la présidence de cette Agence onusienne, la lourde tâche de déployer son leadership pour faire face aux crises humanitaires perlées dans le monde.

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C’est une première fois dans l’histoire. Le Maroc a été désigné pour diriger la plus grande organisation humanitaire au monde. Les 36 membres du Conseil exécutif ont accordé à l’unanimité leur voix à Youssef Balla, Ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès des agences des Nations Unies à Rome. Son élection s’est tenue au siège du PAM à Rome, à l’occasion de la 1ère session ordinaire dudit Conseil du 26 au 28 février 2024.

PAM
Youssef Balla, ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès des agences des Nations Unies à Rome @Le Nouvelliste

Depuis 2020, le Maroc siège au Conseil d’administration du PAM. Le pays avait déjà brigué la vice-présidence de l’institution onusienne et assuré la coordination des pays africains. A travers la désignation de ce pays maghrébin à la présidence du Programme Alimentaire Mondial, la communauté internationale vient ainsi de lui réitérer sa confiance quant à son aptitude à gérer avec efficacité les crises humanitaires que traversent nombreux pays d’Afrique et dans le monde.

Au nom du Maroc et au profit de l’humanité entière, Youssef Balla est appelé à poursuivre les efforts en faveur de la sécurité alimentaire et la lutte contre la faim. En effet, de Zambie à Honduras, passant par l’Ukraine, le Niger et plus encore la Syrie et l’Afghanistan, entre autres, « des millions de personnes vivent avec une faim extrême » (Care). Les défis sont donc énormes, corsés par les conséquences des changements climatiques (sécheresses intenses, pénuries d’eau, graves incendies, élévation du niveau de la mer, inondations, fontes des glaces polaires, tempêtes catastrophiques et déclin de la biodiversité) qui s’aggravent.

Dans ce contexte de crises humanitaires, il sera question d’opérer des réformes structurelles au niveau du PAM, de mobiliser les ressources financières nécessaires pour secourir ces millions de personnes obligées de subir ou de fuir la guerre, les persécutions, les violations des droits de l’Homme et par-dessus tout la faim et la pauvreté.

Emmanuel M. LOCONON

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