En 2017, la sous-alimentation s’est aggravée en Afrique. D’après l’édition 2018 du rapport de la FAO intitulé : « L’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde/ Renforcer la résilience face aux changements climatiques pour la sécurité alimentaire et la nutrition», le taux de sous-alimentation est passé de 19,7% en 2016 à 20,4% en 2017, sur le continent africain.
La sous-alimentation ne recule pas en Afrique. 256,5 millions, soit 20,4% de la population en 2016 contre 241,3 millions soit 19,7% en 2017. Ce sont les taux comparatifs des personnes sous-alimentées en Afrique. C’est entre autres l’information consignée dans le rapport 2018 de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO : Food and agriculture Organisation, en anglais) intitulé : « L’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde/ Renforcer la résilience face aux changements climatiques pour la sécurité alimentaire et la nutrition ».
Ledit rapport montre que les zones les plus touchées en Afrique sont l’Afrique de l’est et l’Afrique centrale avec des taux respectifs de 31,4% et de 26,1%.
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Renforcer la résilience au sens large
Cette aggravation de la sous-alimentation est due à la variabilité et aux extrêmes climatiques. « La variabilité et les extrêmes climatiques – parallèlement aux conflits et à la violence qui sévissent dans certaines régions – figurent parmi les principaux facteurs responsables de la récente recrudescence de la faim dans le monde évoquée dans la première partie du rapport, et constituent l’une des premières causes des graves crises alimentaires », indique le rapport. Sans manquer d’ajouter : « Ils menacent les moyens d’existence agricoles et toutes les dimensions de la sécurité alimentaire (disponibilités, accès, stabilité et utilisation), et influent en outre sur les autres causes sous-jacentes de la malnutrition touchant les soins et l’alimentation des enfants, les services de santé et l’hygiène de l’environnement. » Le même rapport indique qu’il est urgent de renforcer la résilience au sens large –c’est-à-dire la résilience des moyens d’existence des populations, des systèmes alimentaires et de la nutrition – au moyen de stratégies, de programmes et d’investissements destinés à lutter non seulement contre les effets directs.
Sylvanus AYIMAVO
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