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Pourquoi l’ONU proclame 2024, l’année internationale des camélidés

Des mammifères robustes pourvoyeurs de lait, de viande et de fibres, les camélidés jouent un rôle prépondérant dans la résilience des ménages face au changement climatique. Du fait de leur importance pour la survie des peuples vulnérables, ils seront à l’honneur en 2024, l’année que l’ONU leur consacre.

L’Assemblée générale des Nations unies a déclaré 2024 Année internationale des camélidés. Cette année, ces animaux seront promus, reconnus et mis en avant pour ce qu’ils représentent économiquement, socialement et culturellement pour les populations mondiales. Ils contribuent à la sécurité alimentaire, à la nutrition et à la croissance économique. Les camélidés fournissent aux peuples autochtones et communautés locales vulnérables du lait et de la protéine. Ils sont aussi source d’engrais pour la production végétale.

« Même dans des conditions climatiques extrêmes, ils restent une source de fibres et d’aliments nutritifs », explique l’ONU.

Les camélidés sont composés des alpagas, des chameaux de Bactriane, des dromadaires, des guanacos, des lamas et des vigognes. En plus de nourrir les communautés vivant dans des conditions climatiques difficiles, ils constituent des moyens de transport pour les peuples dans plus de 90 pays, notamment dans les régions montagneuses et les terres arides et semi-arides.

« L’Année internationale des camélidés célébrée en 2024 vise à mieux faire connaître le potentiel inexploité des camélidés et à mobiliser de nouveaux investissements dans le secteur, afin de promouvoir l’intensification de la recherche, le renforcement des capacités et le recours à des pratiques et à des technologies novatrices », selon l’ONU.

L’ONU donne ainsi l’occasion de mieux s’approprier le rôle des mammifères et d’œuvrer pour leur préservation. Un pas de plus vers la réalisation des objectifs du développement durable (ODD). Principalement ceux relatifs à la lutte contre la faim, à l’élimination de la pauvreté extrême, à l’autonomisation des femmes et à l’exploitation durable des écosystèmes terrestres.

Emmanuel M. LOCONON

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