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Racines et tubercules au Bénin : près de 8 millions de tonnes produites en 2023

Le Bénin a récemment publié les chiffres de sa production agricole pour la campagne 2023-2024. Avec près de huit millions de tonnes de racines et tubercules récoltées, le pays témoigne d’une bonne performance malgré les défis.

« Au cours de la campagne agricole 2023-2024, la production des racines et tubercules s’est établie à 7 851 764 tonnes contre 7 624 160 tonnes la campagne précédente, soit un accroissement de 3,0% », selon les données de la Direction de la statistique agricole (DSA). L’igname, le manioc, la patate douce, le taro et la pomme de terre représentent environ 67,8% de la production totale des cultures vivrières sur les cinq dernières années.

L’igname et le manioc se distinguent comme les principaux acteurs de cette prospérité agricole, représentant respectivement 42,3% et 56,7% de la production totale de racines et tubercules. Ils pèsent 27,3% et 36,6% dans la production vivrière totale. Malgré une baisse de rendement de l’igname de 15,3%, la production globale, 3 321 089 tonnes en 2023 contre 3 214 889 tonnes en 2022, a augmenté de 3,0% par rapport à la campagne précédente.

« Ces cinq dernières campagnes agricoles, la production de cette spéculation a oscillé autour de 3 267 992 tonnes. C’est dire que sa production est restée assez constante dans le temps. Cette stagnation peut s’expliquer par l’émergence des cultures plus rémunératrices et plus faciles à réaliser dans la zone de production de l’igname », renseigne la DSA.

De même, au cours de la campagne 2023-2024, 4 449 430 tonnes de manioc ont été produites contre une production de 4 350 054 tonnes en 2022-2023, soit un accroissement de 2,3%. « Les productions de patate douce, taro et pomme de terre en 2023, sont respectivement évaluées à 77 477 tonnes, 3 515 tonnes et 253 tonnes contre 56 590 tonnes, 2 352 tonnes et 276 tonnes en 2022 ».

Ces succès ne sont pas sans défis. Les agriculteurs béninois font face à des obstacles tels que la fluctuation des rendements, les contraintes logistiques et les variations des prix sur les marchés nationaux et internationaux. Ces facteurs dévoilent la nécessité d’investissements continus dans la recherche agricole, l’infrastructure rurale et les technologies innovantes pour renforcer la résilience du secteur.

Malgré ces défis, le Bénin reste optimiste quant à l’avenir de son agriculture. Les initiatives de développement agricole offrent des perspectives prometteuses pour une croissance durable et inclusive. En collaboration avec les agriculteurs, les institutions gouvernementales et les partenaires du développement, le Bénin est bien placé pour continuer à prospérer dans la production de racines et tubercules au niveau sous-régional.

Emmanuel M. LOCONON

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