La deuxième session du Vendredi Agricole s’est tenue ce vendredi 10 décembre à la salle de Conférence du Laboratoire Central de contrôle de la Sécurité Sanitaire des Aliments (Lcssa). Pour ce rendez-vous qui se veut mensuel, une délégation du Projet Promotion de l’Agriculture phase 4 (ProAgri4) de la GIZ, avec à sa tête Joachim Becker, Chef du projet, était l’invité de marque des journalistes agricoles.
Depuis plus d’une décennie le Projet Promotion de l’Agriculture du Cluster Secteur Vert de la GIZ intervient au Bénin en collaboration avec le ministère de l’Agriculture pour booster le secteur. Invité à la deuxième session du Vendredi Agricole, une équipe du projet dirigée par Joachim Becker, premier responsable du ProAgri4, a échangé avec les journalistes agricoles de l’Association Glé Xo. Ceci pour leur exposer les différentes interventions du projet et les impacts sur les cibles.
Au cours de sa présentation, Olivier Akélé, Conseiller Technique Politique du ProAGri4 a souligné que, le ProAgri travaille à ancrer durablement la promotion des chaînes de valeur ajoutée dans les pôles de développement agricoles 3 et 4 ainsi que dans les 2KP (Kérou, Kouandé et Péhunco). Financé à hauteur de dix millions d’euros avec la participation du Bénin estimée à 750 millions de francs CFA, il concentre ses interventions sur quatre chaînes de valeurs à savoir le cajou, le riz, le karité et le soja. Le ProAgri4 qui n’est qu’une extension opérationnelle de la phase 3 met un accent particulier sur l’output 3 dédié aux Approches AgriBusiness Cluster, Smart Valley, et aux plateformes communales. Il exécute ces différentes approches avec les acteurs du système agricole permanent (Atda, Ddaep et les mairies).
Alors qu’il aborde sa phase quatrième phase et probablement la dernière, le ProAgri pense désormais à pérenniser ses acquis et pour cela, il compte sur les acteurs du système agricole permanent. « Nous sommes un système de coopération temporaire. Nous apportons donc un appui ponctuel. Notre tâche est de transférer les approches que nous avons découvertes pour une utilisation durable » confie Joachim Becker.
Outre ce défi, le ProAgri4 a en vue d’accomplir de nombreuses autres actions afin de renforcer les capacités des producteurs à la base afin de contribuer à la sécurité alimentaire que le Bénin souhaite de tous ses vœux. Au terme des riches échanges avec l’équipe du ProAgri, les journalistes désormais mieux informés des interventions du projet. Ceux-ci se donnent rendez-vous pour une prochaine session en janvier 2022.
Méchac AWOKOLOÏTO
