Le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), Abdoulaye Diop a échangé, la semaine dernière, avec une délégation du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf). Dr Abdou Tenkouano, le directeur exécutif du Coraf et sa suite ont évoqué avec leur hôte le renforcement du partenariat entre les deux institutions en faveur du développement agricole dans la sous-région.
L’une est une organisation d’intégration économique régionale, l’autre est une association internationale à but non lucratif engagée dans la recherche agricole. Que ce soit l’Uemoa ou le Coraf, ils partagent un même centre d’intérêt ; celui du développement économique de l’Afrique de l’Ouest (et du centre).
Les deux institutions travaillent de commun accord sur plusieurs projets relevant du domaine agricole. Présent dans une vingtaine de pays en Afrique de l’Ouest et du centre, le Coraf mène entre autres un programme de recherche sur les filières agricoles prioritaires, sous financement de l’Uemoa.
En réunion avec le président de la Commission de l’Union le 15 septembre dernier, Dr Abdou Tenkouano a présenté un bref bilan dudit programme. A l’en croire, les actions menées à cet effet ont contribué à la modernisation de l’agriculture, à l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des filières phares telles que le maïs, le coton, l’élevage, la volaille et l’aquaculture.
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Aller à la rencontre de l’autorité de l’Uemoa était une manière pour la délégation du Coraf de réchauffer les liens de coopération en vue de poursuivre les actions au profit du monde rural et de la sécurité alimentaire dans la région. A cette occasion, les réalisations de deux autres projets ont été discutées. Il s’agit du projet de valorisation des tiges de coton dans la fabrication de panneaux de particules (Vaticopp) et du projet de valorisation des ressources génétiques animales et aquacoles locales (Progeval).
Le Président Abdoulaye Diop se dit satisfait des retombées de ces initiatives. « Ces projets ont produit des résultats et il faut intensifier les acquis », a-t-il martelé. De fait, la recherche agricole s’avère nécessaire selon les parties prenantes pour relever les défis de l’agriculture moderne durable. Elles soulignent aussi l’important rôle que joue le secteur privé dans la transformation agricole.
Il faut rappeler qu’à l’audience, le commissaire Kako Nubukpo, chargé du département de l’agriculture, des ressources en eau et de l’environnement de l’Uemoa était présent. A cet effet, une copie du document de capitalisation des acquis du Projet de recherche sur les filières agricoles prioritaires mis en œuvre par le CORAF de 2014 à 2019 a été remis au président Abdoulaye Diop.
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